XV Encuentro Internacional del GERES

El XV Encuentro Internacional del GERES se celebrará en la Universidad de Rouen Normandie los próximos días 15 y 16 de junio de 2017.

Carteles del XV Encuentro Internacional del GERES

 

Programa del XV Encuentro Internacional del GERES

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Ética en los negocios: una cuestión de prudencia y de justicia

La conferencia de Adela Cortina « Ética en los negocios: una cuestión de prudencia y de justicia » fue una de las conferencias del XIV Encuento Internacional del GERES que se celebró el año pasado en la Universidad de Poitiers.

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Encuentros sobre la Didáctica de ELE en París y Barcelona

Dos encuentros importantes, relacionados con la didáctica del Español como Lengua Extranjera, tuvieron lugar, antes de acabar el año, en vísperas de las fiestas navideñas.

Primera jornada de estudio: Didáctica del español para fines específicos

Día: 13 de diciembre de 2013.

Lugar: Instituto Cervantes de París.

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Ponentes: Mercè Pujol, Patricia Gutiérrez, David Macías, Allison Taillot, Bárbara Jáuregui (Universidad Paris Ouest), Marcelo Tano (GERES), Ana María Gil del Moral (Universidad de Alicante), Maria Lluïsa Sabater (Universitat de Barcelona), Carmen Barriuso (Instituto Cervantes de París).

La jornada terminó recordando a los presentes que en abril de 2014 se celebrará el cuarto Encuentro sobre la Didáctica de Lenguas en la Universidad de Rouen, retomando el tema de la enseñanza del español para fines específicos.

XXII Encuentro Práctico de Profesores ELE

Días: 20 y 21 de diciembre de 2013.

Lugar: INEFC (Instituto Nacional de Educación Física) de Barcelona.

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El Encuentro se abrió, el 20 de diciembre, con cuatro conferencias impartidas por Francisco Mora Teruel (Universidad Complutense), David Block Allen (Universitat de Lleida), Pedro Gras (Universitat de Barcelona) y Susana Martín Leralta (Universidad Nebrija).

El 21 de diciembre se impartieron 12 talleres durante toda la mañana y el XXII Encuentro Práctico de Profesores se cerró, por la tarde, con la exposición de experiencias prácticas y paneles entre los que destacaron Las vidas de la expresión escrita de María Martínez Casas e Imágenes, gestos, contextos facilitadores y ritmos en la didáctica de la fonética de ELE para aprendientes francófonos de Ana Isabel Ribera.

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Enseignement des langues et TICE

Compte rendu du séminaire sur la Didactique des Langues

(11 avril 2013)

Troisième rencontre sur la Didactique des Langues

Pédagogie numérique des langues

 

Présentation du séminaire

Le 11 avril 2013 à partir de 10h30, dans la salle divisible nord de la Maison de l’Université de Rouen, a eu lieu le séminaire intitulé Pédagogie numérique des langues, présenté sous la rubrique Troisième rencontre sur la Didactique des Langues.

Ce séminaire a été organisé par Ana-Isabel Ribera et animé par son invité Patrick Lemaire, Ingénieur pédagogique à l’Université de Rouen.

Ont également participé à ce séminaire des enseignants et des enseignants-chercheurs de l’Université de Rouen.

Ont assisté à ce séminaire une soixantaine de personnes comprenant des étudiants, des doctorants et des enseignants.

Le but du séminaire était de montrer aux étudiants, aux enseignants et aux doctorants intéressés par la didactique des langues comment et pourquoi on choisit et on crée des activités de communication langagière au travers des TICE.

Quelques photos des interventions dans le séminaire

Le séminaire s’est déroulé en quatre parties.

Dans la première partie, Patrick Lemaire (Ingénieur pédagogique, Université de Rouen) a parlé des outils numériques dans le cadre de la pédagogie numérique des langues.

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Dans la deuxième partie, Bertrand Blanchard (Chargé de Mission CLES, Université de Rouen) a présenté le Certificat de Compétences en Langues de l’Enseignement Supérieur (CLES).

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Dans la troisième partie, Esther Ceballos (Chargée de cours, Université de Rouen) et Ana-Isabel Ribera (Maître de conférences, Université de Rouen) ont montré des expériences didactiques pour ELE (Espagnol Langue Étrangère) utilisant les nouvelles technologies en complément des cours présentiels.

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Dans la quatrième partie, Marion Dufour (Docteure en Sciences du Langage, ATER, Université de Rouen) a expliqué l’utilisation de la plateforme du projet PFC (Phonologie du Français Contemporain) pour l’enseignement/apprentissage du FLE (Français Langue Étrangère).

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Conclusion

Pour conclure, après un échange avec les participants, rendez-vous a été pris en avril 2014 pour la prochaine rencontre sur la didactique des langues.


Enseignement des langues et théâtre

Compte rendu du séminaire sur la Didactique des Langues

(5 avril 2012)

Deuxième rencontre sur la Didactique des Langues

Le théâtre en tant qu’outil pour l’apprentissage des langues

 


Présentation du séminaire

Le 5 avril 2012 à 11h00, dans la salle divisible nord de la Maison de l’Université de Rouen, a eu lieu le séminaire intitulé Le théâtre en tant qu’outil pour l’apprentissage des langues, présenté sous la rubrique Deuxième rencontre sur la Didactique des Langues.

Ce séminaire a été organisé par Ana-Isabel Ribera et animé par son invité Filippo Fonio, Maître de Conférences à l’Université Stendhal-Grenoble 3.

Ont assisté à ce séminaire une soixantaine de personnes comprenant des étudiants, des doctorants et des enseignants.

Le but du séminaire était de montrer aux étudiants, aux enseignants et aux doctorants intéressés par la didactique des langues comment et pourquoi on choisit et on crée des activités de communication langagière au travers du théâtre.

Parties du séminaire

Le séminaire s’est déroulé en trois parties.

Dans la première partie, Ana-Isabel Ribera a présenté le sujet et le but de la rencontre sur la Didactique des Langues en faisant la transition avec la rencontre qui avait eu lieu l’année précédente.

Dans la deuxième partie, Filippo Fonio a expliqué quels sont les fondements, les ancrages scientifiques de l’idée que le théâtre peut être un outil utile pour l’apprentissage des langues. Pour parler de l’utilité qu’une approche théâtrale à l’apprentissage des langues peut offrir aux étudiants, il a signalé trois niveaux de travail linguistique :

  • La phonétique.
  • La phonétique syntaxique.
  • La prosodie ou l’étude de l’intonation.

Il a signalé aussi que le travail artistico-linguistique comporte une composante pragmatique et paralinguistique à travers une sensibilisation des étudiants (devenus « acteurs » lorsqu’ils réalisent des pratiques théâtrales) à des éléments non verbaux.

Dans la troisième partie, Filippo Fonio et Ana-Isabel Ribera ont mis en pratique un atelier afin de montrer des exemples d’activités de communication langagière au travers du théâtre tout en faisant participer les étudiants présents dans la salle.

Conclusion

Pour conclure, après un échange avec les participants, rendez-vous a été pris en avril 2013 pour la prochaine rencontre sur la didactique des langues.


Soleil d’été en automne

Jour d’automne

Aujourd’hui, jour d’automne, premier jour férié après les vacances estivales, je me souviens du soleil d’été qui brillait de toute sa splendeur le 1er juillet lorsque je suis allée, pour la première fois, à Grenoble. J’ai été impressionnée par les magnifiques montagnes qui entourent la ville.

Jour d’été

J’étais allée à Grenoble pour assister à la journée pédagogique du Lansad de l’Université Stendhal 3. Ce jour-là, j’ai passé ma journée entourée d’enseignants et de chercheurs passionnés par leur travail qui s’étaient réunis pour parler des Dispositifs innovants mis en œuvre sur le terrain de la formation en langues.

Rosalba Lipari, Emmanuela Nanni, Francesca Scanu, Elena Tea, Fred Entenmann, Marie-Pierre Jouannaud, Beth McCormick, Mariarosaria Gianninoto, Jing Guo, Tomoko Higashi, Jean-Jacques Quintin, Filippo Fonio, Geneviève Genicot sont intervenus pour présenter leurs expériences et leurs recherches dans cette journée organisée par Monica Masperi, Directrice du Département Lansad de L’Université Stendhal 3 de Grenoble.

Jour d’automne- Jour d’été

Demain, je retrouverai mes étudiants et je continuerai à les aider à apprendre avec passion et bonne humeur la langue espagnole.

Demain, je me souviendrai à nouveau des enseignants et des chercheurs du Lansad de Grenoble, de leur savoir-faire, de leur passion, de leur bonne humeur, des montagnes qui entourent leur Université, et du soleil qui brillait là-bas le 1er juillet 2011.


Dix ans après… (deuxième partie)

Compte rendu du séminaire sur la Didactique des Langues

(14 avril 2011)

Première rencontre sur la Didactique des Langues

 Compétence communicative: activités de communication langagière en première année d’espagnol à l’université


Présentation du séminaire

Le 14 avril 2011 à 11h00, en Salle du Conseil, au troisième étage du bâtiment A de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Rouen, a eu lieu le séminaire intitulé Compétence communicative : activités de communication langagière en première année d’espagnol à l’université, présenté sous la rubrique Première rencontre sur la Didactique des Langues.

Ce séminaire a été organisé par Ana-Isabel Ribera et animé en collaboration avec les enseignantes et doctorantes L. Demeyer, S. Castellanos et M. Saucedo.

Ont assisté à ce séminaire une cinquantaine de personnes comprenant des étudiants, des doctorants et des enseignants.

Le but du séminaire était de montrer aux étudiants de première année d’espagnol pour spécialistes, aux ensignants de la langue espagnole et aux doctorants intéressés par la didactique des langues comment et pourquoi on choisit et on crée les activités de communication langagière concernant la première année d’espagnol à l’université.

Résumé du séminaire

Le séminaire s’est déroulé en trois parties.

Dans la première partie, on a présenté le sujet et le but de la rencontre sur la Didactique des Langues, on a fait une précision sur le niveau des apprenants arrivant en première année de LES ( Langue Espagnole pour Spécialistes ) et on a montré par des statistiques quelles sont les attentes principales de ces apprenants :

  • Sujet : Enseignement-apprentissage de la langue étrangère (espagnol) en première année à l’université.
  • But de la rencontre sur la Didactique des Langues : Expliquer aux apprenants spécialistes de la langue étrangère ( espagnol ) quel est le travail de recherche, de création et de choix d’activités de communication langagière et d’organisation de l’enseignement, que les chercheurs et les enseignants fournissent afin de les aider à atteindre un niveau correct ( B2 ) pour passer en LES2 ( deuxième année de Langue Espagnole pour Spécialistes ).
  • Précision sur le niveau des apprenants : Le niveau que les apprenants pensent avoir, en arrivant à l’université, est supérieur à celui qu’ils ont réellement.
  • Attentes principales de ces apprenants : Un peu plus de 50% des étudiants enquêtés disent vouloir atteindre le niveau master et devenir professeur d’espagnol.

Dans la deuxième partie, on a expliqué que la compétence communicative est le résultat du regroupement des composantes et des matières, et on a signalé les éléments théoriques et pratiques à tenir en compte lors de l’enseigement-apprentissage de cette compétence :

  • Composantes : linguistique, socio-linguistique, pragmatique.
  • Matières : Compréhension et expression écrites, compréhension et expression orales (+ interaction + phonétique).

Dans la troisième partie, les enseignantes qui ont participé à l’enseignement de la compétence communicative en LES1 ( première année de Langue Espagnole pour Spécialistes ) en 2010-2011 ont montré des exemples d’activités de communication langagière tout en faisant participer les étudiants présents dans la salle. On a présenté, toujours en faisant participer les étudiants, des exemples d’activités innovantes concernant la matière de phonétique, des activités où les sons sont associés aux gestes articulatoires et des activités issues du théâtre de l’absurde.

Conclusion

Pour conclure, après un échange avec les participants, rendez-vous a été pris le 12 avril 2012 pour la prochaine rencontre sur la didactique des langues.


Dix ans auparavant…

Les souvenirs

Mes premières années d’apprentissage du français se résument à des mots et de toutes petites phrases du style : « camion, poisson, la rose, le livre, la bouche, la moustache, papa fume la pipe ». J’avais six ans et je commençais à apprendre ces quelques petits mots de français à la grande section de maternelle. J’adorais répéter ces mots parce que je trouvais que les sons qui les formaient m’étaient différents, drôles, exotiques, mélodieux, vivants, d’autant plus que j’imitais la prononciation d’une copine de classe qui parlait français à la maison avec sa maman d’origine française. « Quelle chance !, me disais-je, moi aussi, je veux prononcer les sons du français comme elle. » Malheureusement pour moi, cette expérience avec l’articulation, la prononciation, le parler différent, drôle, exotique, mélodieux et vivant du français s’est arrêtée là, pendant presque vingt ans. Oui, j’ai appris la conjugaison, la grammaire et j’ai beaucoup écrit en français. Cependant je ne l’ai guère parlé jusqu’au-delà de mes vingt ans.

Le départ et quelques expériences

Folle de lettres et passionnée de langues, j’ai quitté mon pays d’origine et je suis tombée, exprès, sur la France. Dans ce pays j’ai eu la chance de pouvoir expérimenter par moi-même, en tant que formatrice en communication et en langue, que le niveau d’espagnol oral des étudiants du secondaire et du supérieur n’était pas toujours au niveau que j’aurais espéré. J’ai constaté, avec une certaine complaisance que ces étudiants, pour la plupart, avaient beaucoup de mal à produire une suite de sons espagnols qui fassent sens. J’ai dit « avec une certaine complaisance » parce que cela m’a rappelé la première fois où je suis venue en France : je connaissais très bien la conjugaison et la grammaire, mais dès qu’un francophone me parlait je ne comprenais rien ou presque rien de ce qu’il me disait. Après autant d’années d’apprentissage de la langue française j’étais incapable de comprendre ce que les francophones me disaient. J’ai imaginé, alors, une maladie du cerveau qui retardait ma compréhension.

La rencontre

J’ai eu la chance de rencontrer une professeure, folle de lettres et passionnée de langues, qui m’a suggéré de réaliser des recherches sur l’enseignement-apprentissage de l’espagnol en milieu francophone. J’ai suivi sa suggestion et mon travail de recherche m’a permis de connaître mieux et de comparer  les systèmes phonétiques et phonologiques de l’espagnol et du français et de créer une méthode avec des exercices  gestuels et théâtraux dont le but était, et est toujours, d’aider les étudiants francophones à bien se débrouiller dans une langue qu’ils me disaient aimer et vouloir connaître davantage.

Les questions et la réponse

Mais, pourquoi mes étudiants parlaient sans tout le temps se faire comprendre ? Pourquoi moi, la première fois où je suis venue en France pour pratiquer la langue, j’ai constaté que je n’arrivais pas à comprendre tout le temps ce que les francophones me disaient ? J’ai trouvé la réponse chez un fou de lettres, du moins je le considère comme tel : Nicolas Serge Troubetzkoy. En comparant le système phonologique d’une langue à un crible à travers lequel passe tout ce qui est dit, Troubetzkoy expliquait que « seules restent dans le crible les marques phonétiques pertinentes pour individualiser les phonèmes. […] Chaque homme s’habitue, dès l’enfance, à analyser ainsi ce qui est dit et cette analyse se fait d’une façon tout à fait automatique et inconsciente. Mais en outre, le système des cribles, qui rend cette analyse possible, est construit différemment dans chaque langue. L’homme s’approprie le système de sa langue maternelle. Mais s’il entend parler une autre langue, il emploie involontairement pour l’analyse de ce qu’il entend le crible phonologique de sa langue maternelle qui lui est familier. Et comme ce crible ne convient pas pour la langue étrangère, il se produit de nombreuses erreurs et incompréhensions. Les sons de la langue étrangère reçoivent une interprétation phonologiquement inexacte, puisqu’on les fait passer par le crible phonologique de sa propre langue. »

Le remerciement

Grâce à Troubetzkoy, j’ai compris qu’à un moment de notre apprentissage de la langue étrangère mes étudiants et moi avions été véritablement sourds à certains sons, eux, de l’espagnol, et moi, du français. Il ne s’agissait pas d’une maladie du cerveau qui retardait la compréhension mais d’une sorte de surdité disons phonologique. Quel soulagement !

La dédicace

Je dédie ces premières lignes de mon blog à Béatrice Salazar. Sans elle je ne  serais peut-être jamais allée à la rencontre de Troubetzkoy.